Jardinier
Dans quels cas contacter un jardinier ?
L’entretien du jardin est un plaisir et une distraction partagés par un grand nombre de Français. C’est pourtant une pratique qui demande des efforts et qui peut prendre beaucoup de temps, notamment selon la taille du jardin à s’occuper.
Ainsi, il peut être intéressant de contacter un jardinier pour remplir cette mission et vous permettre de profiter d’un jardin agréable, entretenu et plaisant à regarder.
Le jardinier ou jardinier-paysagiste est compétent pour réorganiser le jardin selon vos désirs, ou pour s’occuper intervalles réguliers de la vie des arbustes, haies, fleurs... qui ornent vos espaces verts.
Trouver un jardinier compétent n’est pas forcément chose aisée. En effet, il faut prendre soin de choisir le bon professionnel, c’est-à-dire celui qui saura respecter vos besoins et mettre en valeur le caractère unique de votre jardin.
L’entreprise de jardinage pourra dépêcher à votre domicile une équipe complète de professionnels du jardinage ou seulement un artisan en fonction de la demande formulée : le réaménagement complet du jardin ou un simple entretien (taille des arbres et arbustes, tonte du gazon, ramassage des feuilles et enlèvement des déchets...).
Trouver un jardinier compétent
Les 3 principaux critères qui permettent de choisir un bon jardinier sont la notoriété de l’entreprise pour laquelle il travaille, l’expertise de l’artisan et pour finir le prix des prestations proposées.
Des annuaires professionnels sont disponibles en ligne : l’UNEP (union nationale des entreprises du paysage) ou la FFP (fédération française du paysage), qui sont des organisations professionnelles du secteur, diffusent ainsi sur internet des annuaires recensant un grand nombre de jardiniers qualifiés.
Les réseaux sociaux sont par ailleurs un excellent moyen de s’informer quant au travail effectué par tel ou tel autre professionnel du jardinage. Des pages Facebook sont par exemple intégralement consacrées à ce type de recherche.
La réputation du jardinier
Pour connaître les avis concernant un artisan paysagiste en particulier, n’hésitez pas à vous rendre sur son site professionnel ou sur son profil Facebook par exemple.
Vous pourrez alors trouver les avis des différents clients qui ont fait appel à ses services, de quoi vous aider à choisir.
L’expertise de l’artisan paysagiste
Un autre indicateur clé pour sélectionner un jardinier compétent concerne les diplômes qu’il possède, ainsi que ses expériences passées.
Ces informations sont disponibles sur le site de l’entreprise paysagiste ou sur les réseaux sociaux, elles peuvent également être demandées directement à l’artisan.
N’hésitez pas à faire un devis dans lequel vous précisez le type de prestation souhaité (débroussaillage, pose de pelouse naturelle...) pour obtenir le jardinier ayant les compétences adaptées.
Le prix des prestations
L’aménagement d’un jardin ou même son simple entretien a un prix qui peut être relativement élevé. C’est pourquoi la réalisation de devis auprès des différentes entreprises en jardinage qui exercent près de chez vous est fortement conseillée.
Ceux-ci vous permettront de comparer ce qui est le plus avantageux, en ayant pris connaissance auparavant des éléments indiqués plus haut, à savoir la notoriété et l’expérience du jardinier. Les CESU (chèques emploi service universel) peuvent être utilisés pour rémunérer le travail de l’artisan, mais seulement s’il s’agit de travaux d’entretien du jardin.
Le métier de jardinier
L’artisan-jardinier entretient les jardins privés ou publics, mais aussi les parcs et autres espaces verts. S’il est jardinier-paysagiste, il est de plus chargé de les concevoir et les aménager.
Ces missions impliquent des connaissances diverses de la part du jardinier. En effet différents types de travaux peuvent lui être demandés :
- Taille des arbres, arbustes et haies
- Tonte des pelouses
- Débroussaillage
- Ramassage des feuilles et autres déchets verts (herbe tondue, branchages coupés...)
- Arrosage et entretien des massifs de plantes
- Bêchage et désherbage des sols
- Réalisation de semis
- Engazonnement ou plantation
- Dallage, pavage ou encore mise en place de clôtures
- Installation de bassins et travaux de maçonnerie
- Montage de système d’arrosage automatique (nécessitant des bases en électricité)...
Il doit par ailleurs avoir des notions de mécanique afin d’entretenir lui-même les machines qu’il utilise, notamment les tondeuses et tracteurs.
Une petite histoire de la profession
Durant l’antiquité grecque, les « gardener », traduisible par jardiniers, étaient proches de ce que l’on connaît de nos jours sous le nom d’artisans paysagistes.
Jusque sous l’Ancien Régime, les jardiniers avaient donc pour travail la confection et l’entretien des jardins d’agrément des strates les plus riches de la population, les nobles sous l’Ancien Régime.
Un autre type de jardinier était également présent à la même époque au sein de corporations : le jardinier maraîcher. Originaires pour la plupart d’Île-de-France ou des régions alentours, ces maraîchers avaient pour tâche de rendre cultivable d’ancien marais, d’où leur nom. Les fruits et légumes récoltés étaient ensuite vendus aux Halles à Paris.
Cette histoire permet de comprendre la spécialisation croissante au XXème siècle, entre les métiers de paysagiste, de jardinier, de maraîcher, mais aussi d’horticulteur ou encore de pépiniériste.
La formation pour être jardinier
Différents parcours permettent d’accéder au métier de jardinier.
Après la classe de 3ème, il est ainsi possible de suivre une formation de 2 ans qui prépare au CAPA (certificat d’aptitude professionnelle agricole) de jardinier-paysagiste, un diplôme de niveau V qui permet d’obtenir le titre d’ouvrier qualifié.
Le collégien en fin d’études peut aussi choisir de passer le BPA (brevet professionnel agricole) « Travaux d’aménagements paysagers », dont une spécialité est consacrée aux travaux de création et d’entretien.
Le BPA permet d’engranger des connaissances dans les domaines de l’entretien des espaces verts, mais également de leur aménagement à l’aide d’engins de transport, de terrassement... Il s’agit là encore de devenir grâce à cette formation un ouvrier qualifié.
Le niveau d’études supérieur est possible par le suivi d’un cursus « Aménagements paysagers » en lycée professionnel. Les titulaires du CAPA « Travaux Paysagers » peuvent également poursuivre une formation pour passer le BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) qui correspond à un niveau Bac +2.
Le BTSA permet d’envisager l’encadrement d’une équipe dédiée à la création d’espaces verts, parcs ou jardins ou encore de devenir responsable du secteur pour une mairie.
Des qualifications spécifiques existent par ailleurs :
- CS (certificat de spécialisation) jardinier de sols sportifs
- CS jardinier de golf et entretien de sols sportifs engazonnés
- CQP (certificat de qualification professionnelle) ouvrier hautement qualifié en maîtrise paysagère du végétal.
Les évolutions vers d’autres secteurs proches du cœur du métier sont possibles pour le jardinier, en choisissant par exemple une spécialisation en maraîchage, floriculture, élagage, arboriculture ou paysagiste.
Le statut du jardinier
S’il est employé au sein d’une collectivité territoriale, le jardinier est alors « agent d’entretien des espaces naturels », le plus souvent de la commune (parcs et espace verts, terrains de sport...).
S’il agit dans le cadre privé, le jardinier peut être un artisan indépendant qui a sa propre entreprise, ou posséder une société qui lui permet d’employer une équipe de jardiniers.
Il peut enfin être employé par une entreprise spécialisée dans l’aménagement des espaces verts.
Les caractéristiques d’un bon jardinier
Le métier de jardinier est énergivore, il requiert une bonne condition physique pour supporter les changements fréquents de position (debout, accroupi...), les charges lourdes à transporter (déchets verts par exemple), le climat parfois éprouvant (pluie, froid...).
La journée du jardinier n’est en revanche pas monotone, celui-ci peut en effet être amené à exécuter des travaux de maçonnerie, à entretenir des massifs de fleurs, vérifier le bon fonctionnement du système d’arrosage automatique...
Outre donc la nécessaire polyvalence du jardinier, le métier exige de plus un certain sens du goût. Un jardinier compétent saura concevoir des espaces verts qui ont du charme, ornés de plantations adaptées aux envies du commanditaire.
Le sens du détail, la méticulosité, la curiosité (par rapport aux recherches en horticulture notamment) sont également des atouts pour le jardinier.